Les arbres – généralités

Qu’est-ce qu’un arbre ? (au sens biologique/botanique)

Définir un arbre, au sens botanique du terme, n’est pas chose aisée, et les définitions sont multiples.

Avec des variations infinies, un arbre peut se définir avec les critères suivants, c’est un végétal :

  • ligneux (pourvu de bois) ;
  • pérennant (à longue durée de vie) ;
  • constitué d’un tronc (tige principale) et d’un houppier (ensemble des branches, couronne, cime) ;
  • pouvant atteindre une hauteur de plus de 7 mètres à l’état adulte ;
  • à floraisons répétées lorsqu’il a atteint sa maturité de reproduction ;
  • et qui est, en général, apte à vivre en population avec d’autres arbres.

Certains arbres constituent cependant des exceptions à cette définition, soit par leurs caractères spécifiques, soit par leurs conditions de développement.

Un arbre est composé d’un tronc ramifié en branches, de feuilles, de racines et de fleurs, chacun avec ses propres rôles dans la vie de l’arbre.

Les feuilles réalisent la photosynthèse, c’est-à-dire la production de matières organiques en utilisant l’énergie lumineuse et des matières minérales (eaux et gaz carboniques).

Les racines ancrent le végétal dans le sol et absorbent l’eau et les sels minéraux du sol.

Le tronc et les branches sont l’axe squelettique de l’arbre. Ils assurent aussi le transfert de matières entre les feuilles et les racines à travers les canaux conducteurs de sèves. La sève brute (eau et sels minéraux) s’élève des racines jusqu’aux feuilles et participe à la photosynthèse. La sève élaborée (substances organiques) circule en sens inverse et participe au métabolisme des racines. Le bois protège également l’arbre des agents destructeurs (bactéries et champignons).

Les fleurs sont le siège de la reproduction sexuée à l’origine des graines assurant la dissémination de l’espèce.

À côté des arbres, d’autres végétaux ligneux existent également :

Les arbustes présentent la silhouette générale d’un arbre, mais leur taille est inférieure à 7 mètres. Il peut s’agir de jeunes arbres en développement, de végétaux qui ont atteint leur taille adulte ou d’arbres soumis à des conditions de vie limitant leur développement (arbres taillés en haie, bonsaïs, variétés naines…).

Exemples : le sorbier des oiseleurs, le néflier…

Les arbrisseaux sont de taille relativement réduite (quelques dizaines de centimètres à quelques mètres) et ne forme pas de tronc. La tige est généralement ramifiée dès la base.

Exemples : le sureau noir, l’aubépine, le buis, le noisetier, le prunellier…

Les lianes ont une tige souple, au moins dans leur jeune âge, et utilisent un support pour s’élever. Il n’y a aucun rapport physiologique entre la liane et son support, c’est-à-dire que la liane ne prélève pas de substances nutritives de l’arbre. La liane n’est pas un parasite. Exemples : la clématite vigne blanche, le lierre, le chèvrefeuille des bois…


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Cet article a été rédigé par Sandra Moreels, membre de la Plateforme Ry-Ponet, mais également du Cercle des Naturalistes de Belgique.


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