Depuis ce 14 mai et jusqu’au 15 juin, vous pourrez découvrir l’exposition “Oasis” de Matthieu Litt à la Hangar Gallery à Bruxelles.
“Oasis”, qui regroupe de nombreuses photos du Parc du Ry-Ponet, avait été exposée au Musée de la photographie de Rotterdam en automne 2020.
Le projet s’est depuis enrichi. Le vernissage de cette nouvelle exposition a été l’occasion pour l’artiste de dévoiler l’ouvrage qui l’accompagne.

Au sujet de l’exposition
Au fil des saisons, Matthieu Litt arpente le parc du Ry-Ponet, situé en région liégeoise. Cette vallée, d’une grande valeur biologique et paysagère, à la fois naturelle et fragile, est menacée, convoitée par les promoteurs immobiliers. Dans sa série poétique Oasis, le photographe brouille volontairement les frontières. Au cœur de son œuvre, Oasis cherche à esquisser un espace de projections utopiques et d’évasion qui dépasse toute réalité géographique spécifique, tout en soulevant la question plus large de la préservation de poumons verts. Plus intéressé par la création d’une expérience esthétique que par la capture d’un sujet statique, Matthieu Litt inscrit systématiquement les paysages qu’il explore dans une cartographie sensible. Ce faisant, il s’efforce, jour après jour, de renouveler notre sentiment d’appartenance au monde, en accordant une attention particulière à la poésie du quotidien qui nous entoure.
HANGAR
18 place du Châtelain
1050 Brussels
Ouvert du mercredi au dimanche de 12h00 à 18h00
Finissage festif et fin de saison du Hangar le 15 juin

Au sujet du livre
EDITION OASIS
176 pages imprimées en offset,
hardcover, 23×32 cm.
Première édition de 400 exemplaires.
55 €
Extraits de poèmes sélectionnés dans l’œuvre de Karel Logist
Textes : Faith Robinson, Emmanuel d’Autreppe
Publié par Les éditions du Caïd.
Réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et de Sabam for Culture.






Parfois on croit qu’il n’y a rien à voir… rien ne se passe, rien à dire. Mais laissez les choses changer, tolérez qu’elles vous soient ôtées, et vous vous rendrez compte de ce que vous avez perdu. Un être, une paix, une parole, une image même, et tout bascule. Certes, nous avons appris à vivre dans un présent que l’avenir menace… mais si tout est menacé (et l’inquiétude ne devient-elle pas une stratégie politique ?), finalement rien ne semble l’être. Or le Ry-Ponet, lui, l’est. Petit paysage fragile qui est avant tout un paysage d’images. Et si ténu qu’il pourrait passer inaperçu.
Il s’agit d’une poche de verdure perdue dans la ville et menacée par elle ; ou par l’oubli, la négligence et par l’appât du gain. Il s’agit surtout d’un dédale de photos dans lequel on s’aventure par strates concentriques, et où se mesurent, s’assemblent la présence et l’importance respectives de l’humain, du bâti et de la nature.
Pour en savoir plus sur Matthieu Litt et son travail, suivez le lien vers la page que nous lui avions consacrée parmi les artistes inspirés.